2021, l’année pour passer à la voiture électrique ?

Fin du programme de location sociale des voitures électriques

Publié le

Cette année s’annonce comme une année plus que prometteuse concernant le secteur des voitures électriques. En effet, une vague de nouveautés est prévue en termes de modèles de véhicules, et les ventes réalisées sur 2020 laisse clairement entendre que 2021 peut profiter d’une progression considérable.

Pour être plus précis, de janvier à novembre 2020, les ventes de voitures électriques s’élevaient à hauteur de 1,9 % des ventes de voitures en France. Avec une telle marge de progression et face à un sujet autant ancré dans la tendance sociétale, il n’y a aucun doute sur le fait que les constructeurs font mettre en place des offres de plus en plus attrayantes.

De plus, on ne peut que constater diverses raisons justifiant un succès prochain de ses véhicules.

1) L’arrivée d’une grande vague de nouveautés

Comme évoqué plus haut, l’arrivée prochaine d’une offre plutôt séduisante risque de considérablement favoriser l’engouement des consommateurs pour les voitures électriques, et notamment le développement d’un public plus conséquent et diversifié.

Parmi ces nouveautés on peut compter sur la Honda e, les Peugeot e-208 et é-2008, ou encore la Jaguar XJ, mais également d’autres nouveautés du côté du créneau des hypercars. Pour résumé, c’est assuré, le nombre de sorties de modèles électriques va atteindre des sommets pour cette nouvelle année.

2) Un travail sur l’autonomie qui commence à changer la donne

C’est un point faible qui est assez évident, l’autonomie des véhicules électriques a clairement été le point noir de cette gamme pendant longtemps. Cependant, même si on reste encore assez éloigné de l’autonomie des véhicules traditionnels, on assiste à des performances rassurantes en ville avec des véhicules tels que la Renault Zoe qui plafonne sur un rayon de 317 km, ou encore la Model 3 de Tesla qui affiche un 445 km au compteur, et notamment un score record de 480 km d’autonomie pour le modèle de Hyundai, le Kona Electric. Avec de tels scores, les trajets quotidiens sont clairement plus sécurisés qu’avant.

Autre article à lire
L'avenir du transport est-il vraiment électrique?

3) Des designs des plus en plus séduisants

On ne se mentira pas là-dessus, au début du mouvement les premiers modèles électriques arboraient des design plutôt surprenant. Le phénomène s’est inversé vers du positif et on se retrouve aujourd’hui avec des véhicules tels que les modèles de Peugeot évoqués précédemment qui affiche quasiment le même look que leurs homologues thermiques. De plus, certains constructeurs misent également sur un look bien plus dynamique, comme cela est le cas pour le prochain XC40 Recharge de Volvo, le BMX iX3, ou encore la Mustang Mach-E de Ford.

4) Des subventions qui restent toujours autant attractives

Même si le bonus a été divisé par deux pour les véhicules qui affichent un prix au-dessus de la barre des 45 000 €, et même directement supprimé pour ceux au-delà de 60 000 €, le bonus de 6 000 € reste bel et bien maintenu pour les modèles d’entrée de gamme tels que les Peugeot e-208, Renault Zoe, Seat Mii Electric, et bien d’autres. On ne peut pas nier l’impact non plus de ce type de bonus, il va permettre de clairement réduire l’écart de prix avec les modèles thermiques classiques et ainsi rendre les électriques plus attractifs.

5) Des dépenses réduites concernant l’utilisation

Comme on l’a déjà évoqué, les véhicules électriques restent plus chers à l’achat que leurs homologues thermiques. Cependant, ils compensent leur écart à l’usage. En effet, l’électricité est clairement moins taxée et moins coûteuse que des carburants tels que l’essence ou le diesel.

De plus, d’après les mesures ISO 9001 et en considérant le Kona Electric, celui représente une dépense de 2,5 € pour 100 km pour 204 ch, face à 8,5 € pour un modèle diesel de 115 ch. L’argument est donc clairement incontestable, sans même intégrer le fait que l’entretien est plus économique, que la carte grise est souvent offerte, et que les véhicules de société sont soumis à une exonération de taxe.